Claouey

Presqu'île du Cap-Ferret

Le canelé bordelais : un croquant au cœur tendre !

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A quoi reconnait-on un bon canelé ? A sa chair croquante et son cœur tout tendre!

Bon d’accord, les canelés sont une spécialité de Bordeaux et non du Bassin. Mais longtemps, la recette a été jalousement gardée. Depuis quelques temps, on arrive à trouver de bonnes recettes. Ma préférée, c’est une Périgourdine qui me la donnée. Il faut le faire non?

On trouve des moules en cuivre ou en alu mais c’est horriblement cher… mais il faut avouer que c’est avec eux qu’on obtient la meilleure qualité de cuisson! Au final, les canelés sont nettement plus croustillants. Une astuce : remplir les moules de cire d’abeille chaude pour ne pas que la pâte accroche.

Les moules en silicone (flexible) sont très pratiques mais il faut qu’ils résistent à la chaleur (+280 C°). Si votre choix se porte sur le silicone, je vous conseille les moules de petits canelés (18 par moule). Je crois que la réussite tient surtout à la qualité du four. Vous allez comprendre pourquoi plus loin.

 

Ingrédients (pour 54 petits canelés)

50 cl de lait,

200 g de sucre

125 g de farine

3 jaunes d’œuf

1 œuf entier

40 g de beurre

vanille

rhum blanc ou ambré

 

Préparation

Préparer la pâte la veille : fendre la gousse de vanille, bien la gratter, mettre le tout dans une casserole avec du lait et porter à ébullition. Retirer du feu et laisser infuser au frais jusqu’au lendemain.

Préchauffer le four à 240 C° (th 9), fouetter les œufs avec le sucre puis délayer le beurre juste fondu et le rhum

Incorporer la farine et enfin délayer le lait bouilli.

Verser la pâte dans les moules en laissant 1 cm du bord vide.

Cuire pendant 7 minutes à 240 C° et ensuite environ 40 à 45 minute à 210-220 C° (th 6-7).

Il faut regarder la couleur des canelés avant de les sortir du four. Il faut qu »ils soient bien sombres mais pas noir sinon ils auront un goût de cramé ! 

Déguster… ça croque et le cœur est tendre !

 

Les bidaous, les cèpes et les chanterelles

Le bidaou, roi des forets !

 

bidaou

Le bidaou est reconnaissable à ses lamelles jaunes.

Le bidaou (tricholome équestre), est un champignon de la famille des Tricholomataceae. Delachaux et Niestlé le décrivent ainsi : « Chapeau jusqu’à 12 cm de diamètre, assez régulier, convexe puis étalé, jaune, plus ocre roussâtre au centre, celui-ci couvert de fines squamules brunâtres. Lames serrées, échancrées, jaune vif. Stipe robuste, cylindrique ou clavé, jaune pâle. Chair épaisse, blanche ou lavée de jaune en périphérie. Espèce des bois conifères, surtout de pins, en automne, Très bon comestible, recherché dans certaines régions, ce champignon ne peut être confondu, pour le peu que l’on observe ses caractères essentiels. L’amanite phalloïde, mortelle, et à chapeau plutôt vert que jaune est parfois citée dans les confusions, mais cette dernière possède des lames libres, blanches, un anneau et une volve. Dans ces conditions, il est difficile de faire l’erreur. Des récoltes hâtives, avec le pied coupé au couteau, par exemple, anneau et volve disparus peuvent expliquer certaines méprises fatales« . Il n’y a pas trop à s’inquiéter, les bidaous présentent des lamelles vraiment jaune, presque fluo, que l’on ne peut pas confondre. C’est d’ailleurs un vrai enchantement quand l’on retourne le champignon lors de la cueillette.

Depuis des années, les habitants du coin en mangent sans avoir de problèmes. Et même si, comme beaucoup ici, je mange des bidaous depuis tout petit sans soucis, je ne peux faire l’impasse sur les dernières recherches liées au tricholome équestre. En effet, si les livres affirment que le bidaou est un très bon comestible, des décès sont survenus après une surconsommation de ces champignons. La plus grande prudence et surtout modération sont donc recommandées. En manger de temps en temps, oui, mais surtout pas à de multiples reprises sur une courte période.

Une consommation excessive « en l’espace de quelques jours du champignon tricholome équestre, connu aussi sous les noms de chevalier, bidaou ou jaunet, peut présenter un danger pour la santé« , avaient averti les autorités sanitaires il y a quelques années dans un communiqué. Et d’ajouter : « Classé comme comestible dans la plupart des ouvrages mycologiques, il est cependant susceptible d’entraîner des rhabdomyolyses aiguës (destruction des cellules musculaires) dont les premiers symptômes apparaissent 24 à 72 heures après le repas : fatigabilité musculaire anormale, douleurs essentiellement au niveau des hanches et des épaules, sueurs sans fièvre. Les troubles digestifs sont mineurs voire absents« .

Les symptômes associés à une consommation de tricholomes « doivent faire l’objet d’une consultation sans délai« , insistent la Direction générale de la santé (DGS) et la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) qui conseillent dans tous les cas de ne pas consommer de tricholomes plus d’une fois par semaine, sans dépasser 150 grammes de champignon frais (avant cuisson) pour une personne.

Douze cas de rhabdomyolyses aiguës, dont trois mortels, ont été rapportés dans le Sud-Ouest entre 1992 et 2000.

 

Le cèpe : le champignon… de Bordeaux

 

cèpe de Bordeaux miniature

Le cèpe de Bordeaux, l’une des perles des forêts du Bassin.

Le bolet edulis est certainement le cèpe le plus réputé. S’il porte le nom de cèpe de Bordeaux, ce n’est certainement pas par hasard. Mais ne soyons pas trop chauvins, le Périgord ou la Corrèze sont des régions qui pullulent de cette perle de la gastronomie.

Dans les forêts du Bassin, on le trouve bien sûr mais ce n’est pas aussi facile que pour le bidaou. Toujours est-il qu’en cherchant bien on arrive à remplir son panier… et c’est bien là ce que tout cueilleur de champignons recherche !

 

Les chanterelles : des petits champignons succulents

 

chanterelles

Les chanterelles foisonnent dans les forêts du Bassin.

Si l’on craint la consommation des bidaous, on peut toujours se rabattre sur les chanterelles qui foisonnent dans la forêt. Ils ont l’avantage d’être aussi délicieux en sauce qu’à la poêle. Cependant, les sangliers en raffolent et les chevreuil les mangent en sectionnant la tête… Il faut donc être rapide !

 

 

Avec Maria Luz Sanz, l’art est une auberge espagnole

Peinture, sculpture, création de luminaires, collections de vêtements et autres textiles… Pour Maria Luz Sanz, l’art est un vaste champ qu’elle ne se lasse pas d’explorer et de défricher.

C’est depuis son atelier de Lège Cap-Ferret, où elle est installée depuis plus de 10 ans, que l’artiste réalise des aquarelles chatoyantes qu’elle agrémente de collages. Multi-technique, Maria Luz Sanz a su au fil des ans développer un style qui lui est propre qu’elle décline avec talent via différents supports. La peinture mais aussi les créations textiles.

C’est ainsi que son univers haut en couleurs se retrouve au cœur d’une collection de vêtements – qu’elle fabrique de A à Z, du dessin à la couture – et présentée le 24 juillet dernier à Cap Sittelle, au Cap-Ferret (1). Mais aussi sur des coussins, des sacs et autres pochettes. Ou encore des appliques!

En parallèle, la plasticienne réalise d’impressionnantes sculptures en fil de fer (visages expressifs, têtes d’animaux ou de poissons, phrases symboliques…) qu’elle soude elle-même à l’arc. Ce petit bout de femme au charmant accent espagnol ne semble jamais se lasser de s’attaquer à de nouveaux supports ou à tester de nouvelles techniques. Pour notre plus grand plaisir!

 

Pour découvrir son univers poétique et coloré, rendez-vous jusqu’au 16 août à la mairie annexe du Pyla (ouvert tous les jours de 10h30 à 13h et de 16h30 à 20h, nocturne le 14 août jusqu’à 22h) ou à son atelier de Lège, où elle reçoit sur rendez-vous (tel : 06.32.35.43.16.). Un petit aperçu de son travail ici.

(1) Elle y exposera de nouveau du 5 au 20 septembre 2015, vernissage le 5 à 18h.

La marée, ok, mais pas du siècle!

Gare où on met les pieds!

Gare où on met les pieds !

 

On l’a attendue un peu comme le Messie… et finalement la « marée du siècle » n’aura guère été plus impressionnante qu’une… grosse marée. Les spécialistes vous diront même que certaines marées avec un coefficient inférieur (celle-ci était annoncée à 119, le maximum étant de 120) peuvent être largement plus étonnantes. Finalement, à force de trop en parler, on s’est mis à la rêver plus grande qu’elle ne fut !

Comme beaucoup d’amateurs, on a quand même voulu aller voir ce qu’il en était. Des barrages de sable avaient été postés à des endroits clés du Bassin afin de gérer toute montée excessive des eaux. Mais il n’en fut rien. Le plus impressionnant finalement, ce fut à marée basse.

Pour l’apprécier, nous nous sommes rendus au port de Claouey, puis aux Jacquets, à la sortie de Claouey. Un endroit sympathique pour avoir une bonne vision du Bassin vidé de ses eaux, ou presque. L’occasion de le parcourir, en partie, à pied et de prendre quelques clichés de cet horizon sauvage qui vaut toujours le détour.

 

La marée du siècle, c’est samedi !

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A marée haute ou basse, le spectacle devrait être garanti.

Avec un coefficient de 119 (proche du maximum de 120), la « marée du siècle » aura lieu ce samedi 21 mars. Toutefois, comme le rappelle le Service hydrographique et océanographique de la marine (SHOM), « l’appellation «marée du siècle» est un peu abusive car ce phénomène intervient tous les 18 ans environ (cycle de Saros) lorsque les facteurs se trouvant en phase influent au maximum sur les forces génératrices de la marée. Ainsi la dernière grande marée avec ce coefficient s’est produite le 10 mars 1997 et les prochaines auront lieu le 3 mars 2033 et le 14 mars 2051 ». Plus d’infos par ici.

Pour profiter de cette première marée du siècle du millénaire, voici quelques idées compilées par le site du Bassin d’Arcachon. C’est par ici.

Ce samedi 21 mars, la marée basse est annoncée aux alentours de 11h et la marée haute après 18h. Le soleil devrait aussi être au rendez-vous.

De notre côté, nous irons prendre bien sûr des clichés de cet événement que nous posterons prochainement sur Claouey.com.

Sur le tatch : bienvenue sur une autre planète !

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Le « tatch » – les zone de terre de vase et d’herbes qui se dévoilent à marée basse – est un espace omniprésent sur le Bassin.

 

Le tatch, ou plutôt les zone de terre de vase et d’herbes qui se dévoilent à marée basse est un endroit particulier. Bien souvent méconnu, parfois mal considéré, c’est un espace omniprésent sur le Bassin mais aussi difficile d’accès car la seule façon de s’y rendre est de se chausser de patins. Sans quoi on s’enfonce jusqu’aux cuisses et on est obligé de rebrousser chemin.

 

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Pour se rendre sur le tatch, ne pas oublier de chausser des patins sinon vous risquez de vous enliser !

 

Pourtant, si vous faites l’effort de vous y rendre, c’est un endroit magnifique, aux étendues grandioses. On a vraiment l’impression de ne plus être sur la planète terre. Le temps s’arrête, les sons se modifient… c’est véritablement une expérience unique à vivre. La seule contrainte : ne pas se faire rattraper par la marée.

Pour sa première sortie, il vaut mieux rester sur le bord et surveiller la montée de l’eau. Sinon la vase devient plus molle et il faut rentrer à la nage ! Comme beaucoup d’endroits sur le Bassin, le tatch demande des efforts pour se dévoiler, mais le plaisir en est décuplé. Malgré l’impression de désert, le tatch offre une multitude d’activités : pêche à la palourde, aux anguilles… le tatch c’est l’âme du Bassin ! Alors plutôt que de dire « Beurk! C’est de la vase, ça pue ! », faites un petit effort, vous ne le regretterez pas.

 

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Une fois sur le tatch, vous ne le regretterez pas : bienvenue dans un autre monde !

 

Le ramassage des palourdes sur le tatch

Je vous aurais bien donné mon coin favori mais je dois avouer qu’il y en a partout. Il suffit de se laisser échouer sur le tatch, sur les herbiers, et d’enfoncer les mains dans la vase.

Pour les plus délicats, l’astuce est de mettre les mains là où vous voyez une petite bosse sous les herbes. Bien souvent, vous trouverez une palourde.

Je tiens à rappeler que la pêche est réglementée. On ne doit pas ramasser plus de 3 litres de palourdes par personne à bord et pas plus de 10 litres par bateau. Aussi, faites attention aux zones interdites pour des raisons d’études en cours.

 

L’annexe inattendue : le kayak

Naviguer sur le Bassin d’Arcachon demande une organisation sans faille. Quand votre bateau est amarré au corps-mort, bouée installée par la commune pour les plaisanciers, il faut un moyen de locomotion pour monter à bord.

Comme tout le monde ici, j’ai commencé par utiliser une annexe. Sorte de bateau miniature pour accéder au bateau. Encombrant, peu pratique, c’était un vrai calvaire. Surtout que le petit moteur installé dessus était capricieux, insupportable. Il m’arrivait souvent de rentrer au port à la rame, en marmonnant des injures au fameux moteur que j’avais juste dans le champ de vision…

Du coup, j’ai changé de stratégie. J’ai choisi un kayak ! Et là c’est le top pour le Bassin.

Quelques coups de pagaie et je suis à bord du bateau. Ensuite, comme je suis un plaisancier plutôt tranquille, je tire le kayak derrière le bateau durant mes balades. Ce qui me permet d’avoir un moyen de transport idéal pour découvrir des coins inaccessible par bateau. Une partie de pêche à l’anguille ? Trois coups de pagaie et je suis déjà sur le tatch (1). C’est aussi comme cela que je visite, par la plage des ports pittoresques et des coins superbes.

Non vraiment, je ne regrette pas d’être passé au kayak de mer.

 

(1) terres laissée à jour à marrée basse, entre vases et herbiers.

La dune des journalistes

Depuis la dune des journalistes, la vue sur le port est sensationnelle.

Depuis la dune des journalistes, la vue sur le port est sensationnelle.

 

Être journaliste et habiter un village qui possède une « dune des journalistes », voilà qui n’est pas banal ! Cette dune qui surplombe le port de Claouey offre d’ailleurs le plus beau panorama sur le port.

Son nom, la dune le tient de la maison des journalistes qui y fut construite en 1932. Cette demeure, exploitée par une société (la SCI Maison des journalistes), fit office de maison de vacances aux journalistes jusqu’au début des années 70, où la société fut dissoute.

Aujourd’hui, la maison n’existe plus mais la dune a conservé son nom ainsi que la rue qui y mène (allée des journalistes).

 

La maison des journalistes à Claouey, ancienne carte postale.

La maison des journalistes à Claouey, ancienne carte postale.

Jane de Boy

Mais quelle est donc cette « Jane de Boy » qui a donné son nom au lieu-dit situé à l’entrée de Claouey ? Point de Jeanne américanisée à l’horizon mais, en fait, le vestige d’une famille Boy, où il y avait beaucoup de Jean !

Comme le rappelle Jacques Ragot dans « Le Cap-Ferret de Lège à La Pointe – Tome II », – excellent ouvrage revenant sur l’histoire de la Presqu’île -, « Jean s’écrit : Jan, en gascon ».

Une idée de belle balade à Claouey ? Rallier le port depuis Jane de Boy. Avec, à chaque détour, de superbes paysages.

Location à Claouey : La Cabane de Lautrec

Cliquer sur la photo pour ouvrir la vidéo.

À la recherche d’une location à Claouey ? La Cabane de Lautrec c’est le style cabane de pêcheur avec tout le confort d’une maison. Cette maison en bois est située dans le village de Claouey, à 15 minutes du Cap-Ferret. Elle est à proximité de nombreux commerces mais à l’abri du bruit de la route. La plage (bassin d’Arcachon) est à 5 minutes à pied, tout comme le port ostréicole de Claouey. Les plages océanes sont à 10 minutes en voiture ou accessibles en vélo.

La Cabane de Lautrec, d’une superficie d’environ 50 m2, bénéficie d’une chambre, d’un salon (banquette lit king size 160x200cm), d’une cuisine, d’un coin salle à manger et d’une salle de bain refaite en 2017, avec douche à l’italienne toute neuve. L’isolation est refaite à neuf pour un plus grand confort été comme hiver. La vaisselle est fournie. Le linge de maison est fourni en option. À l’extérieur, sa façade est bardée de bois à la manière des cabanes ostréicoles. Salon de jardin, barbecue et transats sont à disposition. Il est possible de se garer dans le jardin.

Location à Claouey : TARIFS

À la semaine : juillet / août : 1200 € ; avril à juin + septembre : 600 € ;
octobre à mars : 480 €.

À la nuitée (2 nuits minimum) – sauf juillet et août
Avril à juin + septembre : 100 € la nuit ; octobre à mars : 80 € la nuit.

Linge en option : + 50€.

Disponibilités et réservations

Contacts et renseignements

POUR REJOINDRE CLAOUEY

En voiture : depuis la rocade de Bordeaux… Sortie 10, direction Martignas, Lège-Cap-Ferret.

En train : gare de Bordeaux Saint-Jean où des bus (ligne 601) rejoignent les villages de la Presqu’île tout au long de la journée.

En avion : aéroport de Bordeaux-Mérignac depuis lequel le réseau TCB permet de rallier le centre de Mérignac où récupérer le bus 601 pour Lège-Cap-Ferret.