La Presqu’île
Le port du Four
Le port du Four : Un coin magique
Petit coin tranquille, malgré la proximité du camping des Viviers, le port du Four reste un espace préservé et sauvage. La vie s’écoule lentement au fil des marées et des activités autour de la pêche et de l’ostréiculture. Un coin qui valait bien une petite galerie de photos.
Le Ferret : de La Pointe au phare
Impossible d’évoquer la Presqu’île sans parler du Cap-Ferret, ou plutôt « Le Ferret », ainsi qu’on l’appelle ici. C’est au bout de la langue de la Presqu’île qu’il se découvre avec deux sites majeurs à parcourir : le phare et La Pointe.
Le phare, c’est 258 marches et 57 m de hauteur pour un panorama unique qui en met plein la vue englobant le Bassin d’Arcachon – dune du Pilat incluse – jusqu’à l’océan Atlantique.
Outre le phare en lui-même (qui bénéficie pour lui seul d’un site web très complet), une exposition sur l’histoire du phare – et des phares en général – est à découvrir sur place, ainsi qu’un blockhaus mis à jour après 60 ans enseveli sous le sable.
A voir également absolument lorsqu’on se rend au Ferret : La Pointe, cette plage ponctuée de bunkers datant de la Seconde Guerre Mondiale. Une sorte de Land Art au milieu des flots pour ces derniers vestiges de la présence allemande sur ces côtes.
Pour conclure, je vous conseille d’aller faire un tour sur le débarcadère entouré de parcs à huîtres, en face duquel il est possible de faire une pause gourmande, à l’Escale ou au Pinasse Café, par exemple.
De Claouey au Ferret, en vélo
Si vous venez en location sur la Presqu’île et que vous aimez faire du vélo, vous êtes ici dans un site pour le moins privilégié. Il est en effet possible de rallier le Cap-Ferret depuis Claouey en toute sécurité, grâce à plus de 50 km de pistes cyclables.
Le long du Bassin et des pins, ou à travers les villages ostréicoles et leurs jolies cabanes de pêcheurs… le cyclotourisme prend ici tout son sens… Et s’avère bien pratique lors des bouchons estivaux !
Il est possible de télécharger la carte des pistes cyclables sur le site de la municipalité de Lège Cap-Ferret. Elle est aussi disponible à l’office de tourisme de Claouey.
Les marées, à Claouey comme à Arcachon
Comme le montre le graphique, nous avons la chance, à Claouey, d’être « calé » sur l’heure de la marée d’Arcachon, plus précisément celle de la jetée d’Eyrac. Il s’agit, en effet, de la marée de référence pour le Bassin.
Le fait de n’avoir, à Claouey, aucune minute à rajouter ou à retrancher est un véritable luxe. Mais pourquoi ? Cela est dû au fait que l’onde de marée met du temps à rentrer dans le Bassin et varie en fonction de la topologie. Par exemple, au Cap-Ferret, la marée arrive plus vite qu’à Arcachon. Il faut donc retrancher une trentaine de minutes par rapport aux horaires de marées de la jetée d’Eyrac.
Ce décalage appelé « établissement d’un port » (Sources « Tout savoir sur les marées », d’Odile Guérin, aux éditions Ouest-France) est illustré dans le graphique situé ci-dessus.
Les marées : le décor change toutes les heures
Ah, les marées… Cela surprend souvent les touristes qui viennent pour la première fois sur le Bassin. A Andernos, c’est le quitte ou double… Et pourtant. Sans ces fichues marées, nous ne pourrions pas découvrir tous les trésors du Bassin. Comme ici sur la photo, le tatch, la terre, découverte à marée basse, de la vase et un tapis d’herbe. Un spectacle superbe, presque lunaire (merci l’attraction de la lune qui influence… les marées) et des parties de pêche inoubliables.
Les marées sont le résultats de phénomènes complexes. La base est bien sûr l’attraction universelle (merci Newton). Donc les trois objets en présence sont la terre, la lune et le soleil. Mais l’onde de marée qui est en fait une grosse vague peut varier en fonction de la typologie des fonds marins et du littoral, des courants, de la pression atmosphérique, de … bref il est impossible de prévoir avec exactitude la hauteur de la marée.
Un ostréiculteur me disait : « il fait mauvais temps, ce n’est pas la peine que je sorte, l’eau de descendra pas ». Sur le coup, je ne comprenais pas pourquoi. Mais si on part du principe que l’onde de marée aura du mal à entrer dans le Bassin à cause du mauvais temps, que la pression atmosphérique faible à cause de la situation dépressionnaire… on comprend (mieux ?) que la marée n’arrive pas toujours où on l’attend. Cela fait en partie son charme. La coquine.