palourdes
Sur le tatch : bienvenue sur une autre planète !
Le tatch, ou plutôt les zone de terre de vase et d’herbes qui se dévoilent à marée basse est un endroit particulier. Bien souvent méconnu, parfois mal considéré, c’est un espace omniprésent sur le Bassin mais aussi difficile d’accès car la seule façon de s’y rendre est de se chausser de patins. Sans quoi on s’enfonce jusqu’aux cuisses et on est obligé de rebrousser chemin.
Pourtant, si vous faites l’effort de vous y rendre, c’est un endroit magnifique, aux étendues grandioses. On a vraiment l’impression de ne plus être sur la planète terre. Le temps s’arrête, les sons se modifient… c’est véritablement une expérience unique à vivre. La seule contrainte : ne pas se faire rattraper par la marée.
Pour sa première sortie, il vaut mieux rester sur le bord et surveiller la montée de l’eau. Sinon la vase devient plus molle et il faut rentrer à la nage ! Comme beaucoup d’endroits sur le Bassin, le tatch demande des efforts pour se dévoiler, mais le plaisir en est décuplé. Malgré l’impression de désert, le tatch offre une multitude d’activités : pêche à la palourde, aux anguilles… le tatch c’est l’âme du Bassin ! Alors plutôt que de dire « Beurk! C’est de la vase, ça pue ! », faites un petit effort, vous ne le regretterez pas.
Le ramassage des palourdes sur le tatch
Je vous aurais bien donné mon coin favori mais je dois avouer qu’il y en a partout. Il suffit de se laisser échouer sur le tatch, sur les herbiers, et d’enfoncer les mains dans la vase.
Pour les plus délicats, l’astuce est de mettre les mains là où vous voyez une petite bosse sous les herbes. Bien souvent, vous trouverez une palourde.
Je tiens à rappeler que la pêche est réglementée. On ne doit pas ramasser plus de 3 litres de palourdes par personne à bord et pas plus de 10 litres par bateau. Aussi, faites attention aux zones interdites pour des raisons d’études en cours.